LA TRILOGIE FRANÇAISE
La trilogie française est une série de 62 photographies réalisée par Philippe Terrier-Hermann avec 25 comédiens dans 6 régions françaises. Questionnant les rapports entre cinéma, paysages et représentations, ce projet était visible sur le territoire national pendant l'été 2013, à travers un système de diffusion empruntant aux stratégies publicitaires. Diffusion dans l’espace public : 400 panneaux publicitaires CBS OUTDOOR et 1 million de cartes postales diffusées gratuitement.

UNE COMMANDE PUBLIQUE
La trilogie française est née de la réponse à un appel à projet du CNAP, dont la politique de commande photographique exprime le désir de « renforcer la présence de la photographie dans l’espace public et au cœur de la société ». Cette commande met en avant l’intérêt du ministère de la Culture et de la Communication pour la photographie, médium qui « concourt notamment à révéler les mutations des modes de vie et des espaces urbanisés, paysagers, architecturaux (...) et à l’élaboration de récits et d’imaginaires communs ».

De nombreux paysages français sont indissociables des films dont ils ont été le décor. Que seraient Nantes, Rochefort et Cherbourg sans Jacques Demy ; Paris sans Godard ? Le cinéma projette une possible histoire, à la fois intime et collective, sur nos paysages. Comme la peinture autrefois, la représentation du territoire français au cinéma influence notre regard. Dans La trilogie française, le photographe suggère une narration itinérante dans des paysages mythiques (la Montagne Sainte-Victoire, la Côte d’Albâtre, la Vallée de la Loue...), ainsi que dans des espaces dédiés à des modes de vie plus actuels comme Argenteuil, la Défense ou Sarcelles. La présence des acteurs, leurs jeux, la mise en scène d’une situation, associés à un cadrage et à une captation précise de la lumière naturelle, instillent de la fiction dans ces espaces réels. La position des corps dans un paysage, lorsqu’elle fait sens, comme elle le faisait chez Caravage ou de la Tour, transforme la réalité en décor d’une histoire qui, se jouant à l’échelle du paysage, prend une dimension mythique. Chacun peut redécouvrir son environnement habité par la fiction. D’une région à l’autre, un fil narratif se devine, suggéré par les personnages récurrents. La progression prend des airs d’errance, à l’image d’un itinéraire de road-movie, invitant plus à l’interprétation, au jeu, à l’exploration de ces territoires, qu’à un récit autoritaire. Story-board d’un film imaginaire, qui se déroule du Havre à Marseille, La trilogie française reste à écrire...

UN ROAD-MOVIE À DÉCOUVRIR DU HAVRE À MARSEILLE
Les photos ont été affichées sur des panneaux CBS OUTDOOR dans l’environnement même où elles ont été prises, sans texte ni explication, invitant le public à redécouvrir ses propres paysages quotidiens. Chacun est tenté de percer le mystère qui entoure cette série de photos : s’agit-il d’une annonce, et pour quel produit? Le détournement de ce mode d’affichage, habituellement réservé aux messages publicitaires, interroge la présence de l’image dans notre champ visuel et la généralisation de la culture pour tous, avec ses méthodes marketing identiques à celle des produits de grande consommation. Clin d’œil ludique au jeu de piste en cette période estivale, la carte postale permet à chacun de s’approprier les images, et pourquoi pas de les accumuler dans l’idée de retracer l’itinéraire complet du projet, du Havre à Marseille. Troisième et ultime support visuel de La trilogie française, l’album restitue intégralement le fil narratif de l’œuvre, réunissant la totalité des cartes postales. Les médias ont joué un rôle essentiel dans la diffusion de l’œuvre : si les images s’affichent et se distribuent sans livrer leur secret, questionnant leur statut et leur histoire, seule la médiatisation du projet apporte des éléments de réponses… Se rendre sur le site du CNAP >

LA TRILOGIE FRANÇAISE
La trilogie française est une série de 62 photographies réalisée par Philippe Terrier-Hermann avec 25 comédiens dans 6 régions françaises. Questionnant les rapports entre cinéma, paysages et représentations, ce projet était visible sur le territoire national pendant l'été 2013, à travers un système de diffusion empruntant aux stratégies publicitaires. Diffusion dans l’espace public : 400 panneaux publicitaires CBS OUTDOOR et 1 million de cartes postales diffusées gratuitement.

UNE COMMANDE PUBLIQUE
La trilogie française est née de la réponse à un appel à projet du CNAP, dont la politique de commande photographique exprime le désir de « renforcer la présence de la photographie dans l’espace public et au cœur de la société ». Cette commande met en avant l’intérêt du ministère de la Culture et de la Communication pour la photographie, médium qui « concourt notamment à révéler les mutations des modes de vie et des espaces urbanisés, paysagers, architecturaux (...) et à l’élaboration de récits et d’imaginaires communs ».

De nombreux paysages français sont indissociables des films dont ils ont été le décor. Que seraient Nantes, Rochefort et Cherbourg sans Jacques Demy ; Paris sans Godard ? Le cinéma projette une possible histoire, à la fois intime et collective, sur nos paysages. Comme la peinture autrefois, la représentation du territoire français au cinéma influence notre regard. Dans La trilogie française, le photographe suggère une narration itinérante dans des paysages mythiques (la Montagne Sainte-Victoire, la Côte d’Albâtre, la Vallée de la Loue...), ainsi que dans des espaces dédiés à des modes de vie plus actuels comme Argenteuil, la Défense ou Sarcelles. La présence des acteurs, leurs jeux, la mise en scène d’une situation, associés à un cadrage et à une captation précise de la lumière naturelle, instillent de la fiction dans ces espaces réels. La position des corps dans un paysage, lorsqu’elle fait sens, comme elle le faisait chez Caravage ou de la Tour, transforme la réalité en décor d’une histoire qui, se jouant à l’échelle du paysage, prend une dimension mythique. Chacun peut redécouvrir son environnement habité par la fiction. D’une région à l’autre, un fil narratif se devine, suggéré par les personnages récurrents. La progression prend des airs d’errance, à l’image d’un itinéraire de road-movie, invitant plus à l’interprétation, au jeu, à l’exploration de ces territoires, qu’à un récit autoritaire. Story-board d’un film imaginaire, qui se déroule du Havre à Marseille, La trilogie française reste à écrire...

UN ROAD-MOVIE À DÉCOUVRIR DU HAVRE À MARSEILLE
Les photos ont été affichées sur des panneaux CBS OUTDOOR dans l’environnement même où elles ont été prises, sans texte ni explication, invitant le public à redécouvrir ses propres paysages quotidiens. Chacun est tenté de percer le mystère qui entoure cette série de photos : s’agit-il d’une annonce, et pour quel produit? Le détournement de ce mode d’affichage, habituellement réservé aux messages publicitaires, interroge la présence de l’image dans notre champ visuel et la généralisation de la culture pour tous, avec ses méthodes marketing identiques à celle des produits de grande consommation. Clin d’œil ludique au jeu de piste en cette période estivale, la carte postale permet à chacun de s’approprier les images, et pourquoi pas de les accumuler dans l’idée de retracer l’itinéraire complet du projet, du Havre à Marseille. Troisième et ultime support visuel de La trilogie française, l’album restitue intégralement le fil narratif de l’œuvre, réunissant la totalité des cartes postales. Les médias ont joué un rôle essentiel dans la diffusion de l’œuvre : si les images s’affichent et se distribuent sans livrer leur secret, questionnant leur statut et leur histoire, seule la médiatisation du projet apporte des éléments de réponses… Se rendre sur le site du CNAP >