Philippe Terrier-Hermann,
Fascination.

The faces, the gazes of the men fuse with a landscape, with an environment that surrounds them and reflects in turn the character itself.  Like a kind of journey recounting stories through their characters, through their physiognomies and poses, their social positions, the very state of their souls, through an ambient context surrounding them and which becomes complicit of the characters themselves. With the widest range of characters depicted, with a large spectrum
of situations and professions, Philippe Terrier-Hermann is able to capture a generosity and an openness, typical of the city in question.
The reference to the history of art, from Roman sculpture to Michelangelo’s frescos, in which the masculine aesthetic is so evident, we can also find again in the fascist period or even more recently in the aesthetic of sports.
The depicted figures become at the same time an image of the city of Rome, with their numerous contradictions, their excess, the thick layers of history of a culture that seems never to have changed, but inversely they are the testimony of a society in perpetual transformation.
And the city is seen described through the faces, the people’s gazes reflected in the objects, the houses, the palaces, the monuments and the surrounding landscapes. All these become the clues of an ideology typical of a social class or situation.
The prince leaves behind the monuments symbolizing the Roman aristocratic identity of the city and retreats to the countryside. And the nouveau riche in turn takes his place.
The juxtaposition of a notable figure of the Italian media next to one of a prelate is almost a testimony to the shift in power, from archaic religious power to the contemporary media power.
In this series of portraits we systematically find juxtapositions: between the refinement and simplicity, wealth and power, antique and contemporary.
But at the same time, an analogue recurrence seems to run through the photographic portrait gallery of Philippe Terrier-Hermann: the nude portrait with the image of the mosaics from the swimming pool, or the Villa Medici in the background.
A city seen through the people, for each face a landscape, for each pose an interior, for each gaze a detail describing the history of the society, as if it were a sociological study.
An exact sociological vision that instead of words is exclusively based on images, beyond any kind of theoretical vision.
They are character portraits in context where the sense of observation of each detail is a clue to reveal the quality of the man depicted by Philippe Terrier-Hermann.

Philippe Terrier-Hermann,
Fascination.

Les visages, les regards des hommes, fusionnent avec un paysage, un environnement les entourant, qui reflète à son tour ces personnages mêmes.Telle une quête à travers des hommes, la caméra scrute leurs physionomies et leurs poses, leur situations sociales, leurs états d’âmes, et tente de raconter des histoires en tirant parti d'un contexte ambiant qui les entoure et devient alors complice des individus mêmes. Avec la plus totale diversité de personnages portraiturés, avec les situations et les professions les plus diverses, Philippe Terrier Hermann est capable de saisir la générosité et l'ouverture propre à la ville dont il est question. La référence à l’histoire de l’art, des sculptures romaines aux fresques de Michel-Ange dans lesquelles prévaut une esthétique masculine, est évidente, et que l'on retrouvera lors de la période fasciste ou bien encore plus récemment dans l’esthétique du sport. Les figures dépeintes deviennent dans le même temps une image de la ville de Rome, avec ses multiples contradictions, ses excès, ses épaisses strates de l’histoire d'une culture qui semble pourtant n’avoir jamais changé. Mais paradoxalement, ces personnages témoignent aussi d’une société en permanente transformation. Et la ville se voit donc décrite à travers les visages, les regards des personnes se reflétant dans les objets, dans les choses, les maisons, les palais, les monuments, les paysages environnants... Autant d’indices d’une idéologie typique d’une classe ou d’une situation sociale. Le prince a quitté ces monuments, symboles de l’identité aristocratique romaine, pour se retirer quelque part à la campagne. Le nouveau riche ayant alors pris sa place. La juxtaposition d’une fameuse figure des médias italiens à côté du prélat vaut pour témoignage du changement de pouvoir, passant d'un pouvoir religieux archaïque à un pouvoir médiatique actuel. Dans la série de portraits nous trouvons systématiquement des juxtapositions : entre raffinement et simplicité, richesse et force, antique et contemporain. Mais dans le même temps une série d’analogies semble parcourir la galerie de portraits photographiques de Philippe Terrier Hermann : le nu avec l’image des mosaïques de la piscine, ou bien la Villa Medicis en toile ?de fond. Une ville vue à travers ses personnages. Pour chaque visage un paysage, pour chaque pose un intérieur, pour chaque regard un détail qui décrit une histoire de la société, à l'image d'une étude sociologique. Une vision sociologique exacte qui, au lieu de paroles, se fonde exclusivement sur les images, dépassant tout constat théorique. Ce sont des portraits de personnages en situation où le sens de l’observation de chaque détail sert d'indice pour révéler une qualité de l’homme ainsi dépeint par Philippe Terrier Hermann.

Lorenzo Benedetti